Blues again

Le DIY (Do It Yourself) à la française a du bon, et la preuve en est ici. Dans la musique depuis 35 ans, Frank Berty a fait partie de groupes divers nommés Vytal, Eat The Dog ou Lagoon Bazar. Ceci est son premier album solo, déjà sorti en 2018, mais, si j’ai tout bien compris, réédité cette année. Ce qui frappe de prime abord, ce sont les titres, constitués de 2 mots au maximum et enchaînés les uns aux autres dans le mixage. L’importance est donnée aux introductions et aux développements multiples. Hormis le titre éponyme, Berty assure tous les instruments. Guitares mises en avant, puissantes, comme dans ‘Vampire‘, titre qui peut rappeler Manset, ou ‘Glacial‘. Les solos, très nombreux, vont de l’aérien au plus gras. La voix de Berty est par contre mixée plus en arrière, lointaine, comme brumeuse et légèrement voilée. ‘Prisonnier‘ prend des couleurs latines alors que ‘Seiduna‘ orientalise ; sans doute une référence au roman Alamut (1938) de Vladimir Bartol à propos de la secte chiite du XIème siècle, les Ismaéliens et surnommée les Haschichins ou Assassins. Pour le reste une musique pop entraînante, très agréable, rêveuse, aquatique, qui peut même rappeler Pink Floyd période ‘The Wall’ (‘Robot‘).
Artiste à suivre.
Juan Marquez Léon 

Novembre 2020 – Le Progrès – « Un DVD de son concert pour aider les enfants cancéreux

Un musicien reverse les bénéfices du DVD de son concert à une association pour enfants cancéreux

Frank Berty, musicien de Saint-Clément-sur-Valsonne, a enregistré un DVD de sa performance From Lyon with live, en date de mars dernier. Les profits des ventes des DVD seront reversés à l’association Liv et lumière, qui aide la recherche pour les cancers pédiatriques.

Il est Lyonnais d’origine. La musique, c’est sa passion. Pour son premier rendez-vous sur scène avec le public, il est âgé de 17 ans. « J’en ai 54 aujourd’hui, alors vous imaginez… », déclare, tout sourire, le musicien Frank Berty, habitant de Saint-Clément-sur-Valsonne. Après quelques années au sein de différents groupes, il veut se lancer en solo. « J’avais envie de maîtriser un projet de A à Z », souffle-t-il. Il y a quatre ans, il passe le cap : s’il est déjà à l’aise avec la guitare et la basse, il prend des cours de chant en plus, avant de se produire sur scène en solo. Son premier album, Aquablues , suit dans la foulée.

Le 12 mars, Frank Berty sort son deuxième album, Timelapse , qui a été produit au studio Stairway to heaven à Odenas (lire par ailleurs). Le soir même, un concert est organisé au Hard Rock café de Lyon. Une date qui reste dans les mémoires, puisqu’elle coïncide avec la première prise de parole nationale d’Emmanuel Macron sur la crise sanitaire, annonçant, entre autres, la fin des concerts. « Sortir un album le 12 mars, ça plombe un peu la promo », ironise le musicien.

Le DVD vendu 20 € sur le site de l’artiste

Pour cette dernière performance avant le confinement, Frank Berty est filmé, dans un but bien précis. « J’ai été sollicité par un ami chef d’entreprise, Marc Fornas. Il a déjà travaillé avec l’association Liv et lumière (lire par ailleurs), qui aide la recherche pour les cancers pédiatriques, et organise des actions au centre Léon Bérard à Lyon. » En partenariat avec plusieurs entreprises, ce DVD est produit et vendu, depuis peu, sur le site internet (www.frankberty.com) de l’artiste. Les bénéfices de la vente sont reversés à l’association.

C’est derrière cette jolie résidence que se cache le studio d’enregistrement de Mehdi Bouguami, un lieu de rencontre entre passionnés. Photo Progrès /Victoria HAVARD

L’album produit au studio Stairway to heaven, à Odenas

À Odenas, on trouve ce studio d’enregistrement au détour d’une résidence pavillonnaire de la rue du Paradis (heaven, en anglais). Stairway to heaven , au-delà du clin d’œil à la chanson mythique du groupe de rock Led Zeppelin, c’est ce petit coin de paradis dans lequel Mehdi Bouguami a déposé ses valises, il y a trois ans. « Développer une activité liée à la musique en plein cœur des vignes, c’était un challenge », avance le jeune homme.

« Ici, on prend le temps »

Son credo ? « Ici, on prend le temps pour faire des bons sons, se poser et réfléchir à la musique que l’on veut faire », souligne Mehdi, dont le studio se tourne vers les artistes pop rock. C’est ici que Frank Berty a enregistré son deuxième album. Entre les deux hommes, la bonne entente règne. « Mehdi est musicien, c’est plus facile pour échanger », souligne Frank. Les deux passionnés se sont associés d’ailleurs sur d’autres projets : deux collectifs d’artistes du Beaujolais et d’ailleurs sont nés pendant le confinement.

 

Grâce aux dons, Liv et Lumière aide à mutualiser les recherches

L’association Liv et Lumière a été fondée en 2013, en l’honneur de la petite Liv, qui a succombé des suites de sa maladie après s’être battue cinq ans et demi contre une tumeur cérébrale. Sa mère, Lola Salipur, a voulu « aider la recherche sur la tumeur de ma fille, dite PNET, qui n’avait pas été recherchée depuis 1925 ». Chaque année en France, près de 2 500 nouveaux enfants et adolescents sont diagnostiqués d’un cancer et 500 en décèdent. Grâce aux dons, l’association a pu, entre autres, financer pendant deux ans un poste de bio informaticien à Lyon, dont le rôle est de répertorier les tumeurs, et proposer un protocole de traitement adapté aux enfants qui en souffrent. « Une sorte de bibliothèque tumorale », détaille Lola. « Tous les chercheurs fournissent les données, qui sont répertoriées. Ça évite qu’une équipe à Lyon et Strasbourg travaillent sur la même tumeur, par exemple. » Par ailleurs, des actions sont menées avec les malades du centre Léon-Bérard et leur famille. « ne fois par an, on emmène les enfants et leur famille au ski, avec des moniteurs spécialisés handi-ski. Ça permet aussi aux parents de mettre un peu de côté la maladie. »

Pour aider l’association : www.helloasso.com/associations/association-liv-lumiere

*Photo & article  par Victoria Havard,

 

Novembre 2020 – Le Pays – Chanteur au grand cœur

Le chanteur lyonnais a sorti son second album,  : neuf titres dont le thème principal est le temps qui s’enfuit. Un DVD de son concert au Hard Rock Café de Lyon, le 12 mars, est également en vente.

 

Loin d’être novice dans le métier, Frank Berty a toujours voué sa vie à la musique, lui qui a joué dans plusieurs groupes lyonnais pendant de nombreuses années. Guitariste hors pair, il compose aussi bien au piano que sur une basse, et même, dernièrement, sur un ukulélé. Et pourtant…

L’un des derniers concerts à Lyon, le 12 mars, avant le confinement

L’expérience et l’amour de la scène ont fait son œuvre et le musicien a souhaité devenir chanteur. D’une simple envie au départ avec pour seule ambition de chanter dans sa salle bain, il prend des cours auprès d’une professeure. C’est le déclic. Il progresse dès lors jusqu’à lancer son premier album, en 2019, intitulé Aquablues. Un premier album solo remarqué par les médias et notamment par Oüi FM.

L’auteur, compositeur et interprète ne s’arrête pas là. À 54 ans, il sort son second album, Timelapse, le 10 mars dernier. Un album enregistré et mixé en octobre et novembre 2019, au studio STH à Odenas, au cœur des vignes du Beaujolais.

Cette sortie correspond aussi au concert programmé le 12 mars, au Hard Rock Café de Lyon. Un événement organisé au profit de l’association Liv & lumière qui soutient la recherche médicale sur les cancers pédiatriques et à laquelle le chanteur a décidé de reverser la majeure partie des bénéfices des ventes de son album et de son DVD ( lire en encadré). « 250 personnes étaient inscrites pour y participer alors que le Président de la République annonçait le soir même l’interdiction des concerts. Nous avons tout de même décidé de le maintenir. J’ai appelé « les guerriers », la centaine de spectateurs qui s’était déplacée dans un contexte qui devenait très tendu. Ce fut certainement l’un des derniers concerts à Lyon. »

Ce concert de Frank Berty et de ses musiciens a été enregistré et un DVD vient tout juste de sortir. Alors que la sortie de son second album a déjà été impactée par le premier confinement, l’artiste d’origine lyonnaise subit de nouveau de plein fouet les mesures gouvernementales.

Qu’importe, il reste motivé et relativise. Il faut dire que les retours sont plutôt positifs : « Mon single Rendre les larmes recense déjà de 100.000 vues sur Youtube. Il fonctionne plutôt bien dans le contexte actuel même si on ne peut pas le défendre sur scène et qu’il est difficile d’accéder aux médias. » Le chanteur sait aussi qu’il devra faire preuve de patience : « Même si on a rapidement l’autorisation de rejouer, je ne sais pas dans quel état seront les lieux qui organisent des concerts. Concernant les petits lieux qui accueillent des artistes locaux, ça va être très compliqué ; certains avaient déjà une trésorerie limite et pour beaucoup, c’est un peu le coup de grâce. »

Pour l’heure, Frank Berty assure la promotion de son nouvel album Timelapse. Neuf titres dont le thème principal est le temps qui s’enfuit. « Nous vivons une période où le temps s’accélère de plus en plus et cela pose toujours des questions », confie-t-il.

Pink Floyd, Deep Purple, Bernard Lavilliers…

Il a également souhaité aller au fond de la démarche initiée sur le morceau Aquablues du précédent album et utilisé uniquement des percussionnistes, pas de batteur. Aucune boucle ou sample n’ont ainsi été utilisés et tout a été joué live. « Nous avons également exploré des rythmes sud-américains, le tout dans un style pop & folk », explique celui qui tire son inspiration du rock anglais des années 70, avec des groupes comme Pink Floyd ou encore Deep Purple, mais également Bernard Lavilliers. « Aujourd’hui, je fais ce qui me plaît et je mélange mes différences influences même si ça reste typé rock et blues, mais toujours avec des textes en français. » Un artiste à découvrir.

À savoir. L’album est en vente sur www.frankberty.com (20 €). À voir aussi sur Youtube : https:\\youtu.be\Vh370urn – 8s

Ségolène Perret

Un article à lire ici : https://www.le-pays.fr/france-monde/actualites/chanteur-au-grand-cur_13880038

 

 

Interview confinement pour CCC Média

🍀 ARTI’STORY # 11 : FRANK BERTY !

Musicien avant d’être chanteur

Franck a toujours fait de la musique et a joué dans de nombreux groupes pendant des années. A ce moment là, Frank Berty était uniquement musicien. Suite à toutes ces années de scène, Frank a eu envie de tester le chant, il prend des cours auprès d’une professeure. Au bout de quelques cours, la professeure lui suggère qu’il est prêt à chanter en public. C’est le déclic, Frank laisse l’idée faire son chemin et se lance dans le chant.

Des inspirations variées

Frank Berty tire son inspiration du Rock anglais des années 70, avec les groupes comme « Pink Floyd », ou encore « Deep Purple ». Pendant longtemps Frank est resté dans cet univers du rock, il se rend compte qu’il a occulté toute une partie de la musique comme la variété française. Aujourd’hui il laisse libre cours à son imagination, sans s’imposer de style particulier, sans se mettre de barrière, il est plus à l’aise comme ça..

Bien qu’il soit principalement guitariste, Frank compose aussi bien au piano, que sur une basse, dernièrement sur un ukulélé, après s’être blessé à l’épaule.

 Pour les textes, Frank s’inspire du monde qui l’entoure, et retranscrit ce qu’il voit.

Crédit photos : Frank Berty

Un dernier album sorti juste avant le confinement

Quelques jours avant le confinement, Frank Berty a sorti son dernier album « Time Lapse ». Cet album a eu beaucoup de retours positifs dans le presse, de nombreuses interviews étaient prévues. Malheureusement, tout a été arrêté avec le confinement.

Durant cette période Frank en a profité pour s’occuper du marketing de sa musique. Selon lui la musique est 5% de création et 95% de marketing. La gestion de son site internet, des réseaux sociaux, et il a également utilisé ce temps pour faire les choses qu’il repoussait depuis longtemps.

Des projets pour l’avenir

Après cette période compliquée, Frank va relancer la promotion de son dernier album, avec la presse et les interviews.

De plus, il a prévu pour septembre de sortir un DVD  enregistré lors d’un de ses concerts. Ce DVD sera vendu au profit de l’association « Liv et Lumière », qui soutient la recherche contre le cancer pédiatrique.

Mars 2020 – Le Blog de Stevie Dixon

Rendre les larmes

Et le Lyonnais FRANK BERTY au Hard Rock Café, ce sera deux jours après la parution de son deuxième album « Timelapse« , dont on vous dévoilait récemment (nos brèvesNews du 2441…) ce premier titre plutôt poignant intitulé « Rendre les Larmes »… Notez que ce concert est gratuit, mais sur inscription (par ici). Et qu’il sera filmé pour réaliser un DVD. DVD qui sera commercialisé au profit de l’association Liv & Lumière (dévouée aux enfants qui contractent certaines tumeurs cérébrales, les PNET…).

Rendre les larmes<< Frank Berty – Rendre les larmes (Avec Louve)

Septembre 2019 – CCC media

Couleur Café Citoyen

présente

« Franck Berty »

Portrait du musicien Frank Berty

A l’occasion de la sortie de son premier album solo nommé Aquablues, l’équipe de Couleur Café Citoyen s’est entretenue avec le guitariste Frank Berty. Autour d’un café, l’artiste s’est confié sur ses influences musicales, imprégnées de rock britannique et de chanson française, et ses débuts sur scène…

e multi-instrumentiste Frank Berty a accordé un entretien à l’occasion de la sortie de son premier album solo intitulé Aquablues. Cet auteur, compositeur, guitariste, bassiste et chanteur lyonnais a été membre de plusieurs groupes parmi lesquels Vytal, Eat the Dog ou encore Lagoon Bazar.

Des références musicales multiples

Depuis plus de 35 ans, Frank Berty pratique la guitare et se produit assidûment sur scène. Une de ses influences musicales, le rock anglais des années 1970 mais pas seulement. « Quand on est français, on a été beaucoup influencé par toute la musique que l’on a entendu dans son enfance. Les chanteurs de variété française ont influencé ma musique »,affirme t-il. Paul Personne, Bernard Lavilliers ou Charlélie Couture représentent des références pour l’artiste. Écouter les morceaux de l’album Aquablues, c’est entendre l’histoire de chansons écrites par l’auteur tout au long de son parcours de musicien. « Je voulais démarrer un nouveau chemin, tirer un trait sur l’ancien et reprendre ces morceaux qui m’avaient accompagné toute ma vie, les réorchestrer et les présenter sur ce disque ». Une des ambitions de Frank Berty, sortir un nouvel album en 2020 avec des morceaux réécrits et un style différent de celui d‘Aquablues.

Crédit photos CCC Média

Apprendre le plaisir de jouer en public

Une des particularités de Frank Berty est de chanter en français. « J’ai mis longtemps à écrire mes propres textes », confie t-il. « Depuis que j’ai un peu plus mis en avant la voix, le chant, je me suis mis à écrire ». Parvenir à aller chercher au fond de soi les choses que l’on veut exprimer fait partie des objectifs du musicien. La confiance en soi est un atout majeur pour se produire sur scène.

« Croire en soi, cela veut dire ne pas compter sur les autres, ne pas toujours se reposer sur les autres. Si on croit vraiment en soi, on arrive à faire de belles choses », témoigne Frank Berty. Affronter le regard de l’Autre est une épreuve que le musicien se doit de surmonter s’il veut transmettre ses émotions au public. « Au début, quand je faisais de la scène, je n’éprouvais pas grand plaisir. Le stress prenait le pas sur le plaisir de jouer. A un moment, cela vous bride ». Pour un guitariste et chanteur comme Frank Berty, apprendre à maîtriser son trac lorsque l’on débute prend du temps. « Il m’a fallu plusieurs années pour être vraiment à l’aise », ajoute t-il. Quand le trac se transforme en énergie positive, le plaisir de jouer naît. Depuis, cette énergie ne l’a plus quitté.

Frank Berty sera en concert le 30 novembre 2019 à Villefranche-sur-Saône au Cabaret Rue Lirette.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site frankberty.com ou sur la page facebook frankbertyoff.

Guillaume Garcia pour CCC Média

Septembre 2019 – Music Academy

Originaire de Lyon, Frank Berty, pratique la musique depuis les années 80. Après avoir officié dans des groupes nommés Vytal, Eat The Dog, Lagoon Bazar… le musicien prend la route de manière solitaire pour éditer un premier album. Traversant des univers rock blues, soul ou progressif, le multi-instrumentiste et chanteur, n’a pas de craintes à voyager au milieu de ces différentes tournures.

Conduisant l’auditeur par ses textes en français, l’artiste se rapprochent des atmosphères funk de Sinclair, de Bernard Lavilliers pour ses explorations exotiques et latines, d’Axel Bauer dans ce rock pur et sulfureux. Le guitariste se distingue par ses qualités pouvant devenir torturé et agressif, riffs metal assortis de soli techniques, de teintes issues des fins limiers du hard rock ou pouvant s’égarer dans des traductions blues ou des chorus funky. Invitant à  l’écoute attentive puis à la pression vers « Play » en fin de cycle, « Aquablues » sait se faire attirant par ses différents genres musicaux. Il sait vous faire taper du pied et claquer des doigts par ce groove présent et constant.

Un album dédié aux amateurs de textes subtils et de guitares de tous styles.